Collections

Les collections de l’IPEL couvrent plusieurs millénaires, de la préhistoire à l’époque romaine. Elles proviennent de sites du Fayoum en Égypte et des célèbres sites nubiens de Mirgissa, d’Aksha et de l’île de Saï au Soudan. Elles consistent en une grande variété d’objets, des éléments de sarcophage, des masques et cartonnages, des objets de toilette, de la vie quotidienne ou religieux, et de nombreuses céramiques. Contrairement à la majorité des objets de musée dont les provenances sont souvent imprécises, leur contexte archéologique est parfaitement connu ce qui en augmente considérablement l’importance.

La collection compte aussi un fonds important de papyrus inscrits en démotique, en copte et en grec, dont certains sont encore inédits. On mentionnera, par exemple, le papyrus Vandier : en 1975, un mécène permit à l’Institut d’acheter un papyrus hiératique. Le nom de Papyrus Vandier fut donné à ce document, en souvenir du grand égyptologue Jacques Vandier et de son épouse, qui avaient fait don de leur bibliothèque à l’Université de Lille 3. Ce document, daté du VIe-Ve siècle avant notre ère, est l’unique version connue d’un conte égyptien qui raconte l’histoire d’un magicien qui accepte de mourir à la place de Pharaon atteint d’une maladie incurable.

Enfin, au printemps 1979, une subvention octroyée par la région Nord – Pas de Calais permit l’acquisition d’une vingtaine de documents démotiques, parmi lesquels, un fragment de Sagesse et de nouveaux extraits du célèbre conte mythologique dit « Mythe de l’Œil du Soleil ».

Depuis le mois d’octobre 2006, les collections ont été déposées au Palais des Beaux-Arts de Lille qui prévoit d’en exposer une partie dans des nouvelles salles consacrées à l’Antiquité.

Pour une présentation détaillée de l'histoire de la collection et plus particulièrement des cartonnages de l'IPEL, voir l'article de Laura Gomes sur ce même site.

➤ Choix d’objets de la collection de l’IPEL (Global Egyptian Museum)